samedi 27 février 2010

Le 27 février 2010, Xyntia frappe la France

La tempête Xynthia est une dépression météorologique majeure qui a balayé plusieurs pays européens entre le 26 février et le 1er mars 2010, causant un épisode de vents violents.

Le système, en provenance des régions subtropicales mais de type frontal, a principalement touché l'Espagne, le Portugal, la France (Aquitaine, Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Bretagne et Normandie), la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne et dans une moindre mesure, le Royaume-Uni, la Scandinavie et les pays bordant la mer Baltique.

Son passage a causé la mort de 65 personnes et de nombreux dégâts matériels. En France, la conjonction de vents violents et de fortes marées a donné lieu à une onde de tempête qui a occasionné d'importantes inondations dans certaines régions littorales, principalement en Charente-Maritime, en Vendée et dans les Côtes-d'Armor.

La tempête Xynthia est considérée comme une des plus violentes et des plus meurtrières depuis les deux tempêtes de décembre 1999, Lothar et Martin.

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Je n'aime pas le vent comme je n'aime pas les orages... A vrai dire, je n'aime pas la nature qui souffre, d'autant que je considère que le dérèglement climatique que nous constatons ces dernières années est de notre responsabilité.

Notre maison est ancienne... vieilles pierres d'il y a 2 siècles, je ne doute pas de sa solidité mais... mais...on ne sait jamais ce qu'il peut arriver.

J'ai mal dormi, réveillée plusieurs fois par le vent qui s'engouffre dans la toiture et suinte aux fenêtres en gémissant.

Dehors, le garage en bois tout juste terminé est encore debout, il est 4h du matin.

En tête, l'aube qui arrivera prochainement et avec, l'éloignement des vents.

6h45, à la fenêtre, c'est l'effroi... Le garage a cédé. La toiture a brisé la clôture pour s'échouer dans le jardin du voisin. Les affaires que nous y avons stockées gisent ici et là !

Le temps d'entrer en trombe dans la chambre ... " Frédéric, le garage a lâché, vite !", je m'habille et descend en trombe.

Dehors les rafales sont encore violentes... mais mue par l'urgence, qu'importe... je file au garage tout en me disant que c'est stupide et idiot de risquer sa vie pour des bricoles dont on ne veut plus.

Frédéric arrive... il faut débarrasser... Je retiens les portes qui, fixées au sol, n'ont pas pu s'envoler... et mon homme dégage ce qu'il peut vers l'appentis.

Je manque de me faire emporter avec la porte que je soutiens...Certaines rafales sont violentes !

J'ai de plus en plus de mal à tenir, je demande à mon homme d'échanger nos places... je ramasse, ramène, j'empile... je m'essouffle, j'ai du mal, je suis fatiguée d'un coup !
Mais je ne lâche pas !

Le voisin vient à notre rescousse et finalement, dans le vent, nous terminons de transvaser le garage dans l'appentis.

Je laisse les hommes sécuriser les lieux. Je rentre. Le corps éprouvé par cette gymnastique imprévue.

Ce que j'ignorais encore, c'est que ce 27 février, alors que je luttais contre les éléments, s'était niché dans mon ventre, depuis une dizaine de jours déjà, le fruit de notre Amour.